Retranscription de l’interview de Jean-Marie Bigard diffusée à la radio sur France Inter le dimanche 5 juillet 2015 dans l’émission « N’est pas fou qui veut ».
Interview complète en format audio :
J’ai fait 5 ans de Dynamique Emotionnelle de groupe, je ne serais jamais devenu qui je suis -puisqu’en fait on ne devient que ce qu’on est réellement- sans cette thérapie.
« Pourquoi avez-vous choisi la thérapie de groupe ? (…)
Avec un psy en face à face, cela va à la vitesse d’un escargot de bourgogne, cela n’a strictement rien à voir avec la « bombe atomique » qu’est la Dynamique Emotionnelle de groupe. (…) J’ai fait 5 ans de Dynamique Emotionnelle de groupe, je ne serais jamais devenu qui je suis -puisqu’en fait on ne devient que ce qu’on est réellement- sans cette thérapie.
(…) Vous avez même dit, je crois, que c’est le plus beau cadeau que vous vous êtes fait.
Oui, c’est le plus beau cadeau que n’importe qui sur cette terre peut se faire !
Vous vous souvenez dans quel état d’esprit vous étiez lorsque vous avez décroché votre téléphone pour prendre votre premier rendez-vous ?
J’étais très enthousiaste, car j’avais lu un ouvrage de ce psy, qui maintenant est un ami. C‘était tellement sûr et certain qu’il fallait faire ça, j’y suis allé, j’ai pris rendez-vous. J’étais personne d’un point de vue médiatique, il m’a dit « Monsieur Bigard, tout va bien pour vous, mais si vous faites ça, vous allez vraisemblablement vous faire le plus beau cadeau que quelqu’un puisse se faire, c’est à dire d’aller à la rencontre de son soi intérieur ».
Qu’est-ce que vous avez découvert de vous, que vous ne soupçonniez pas du tout ?
Ce n’est pas tellement que tu découvres quelque chose de nouveau, ce que tu découvres, ce sont les choses que tu fais qui sont absolument inutiles, les leurres après lesquels tu cours (…) et surtout la plus grande des choses que tu découvres, c’est le « lâcher-prise », tout simplement : exprimer la vérité dans un groupe. On a une quinzaine de personnes, c’est complètement mélangé, des jeunes, des vieux, des riches, des pauvres (…) et on se dit la vérité. En sortant de là, pas en une séance, moi j’ai fait cinq ans, mais chaque fois j’ai eu un gain (…), j’avais compris pour tout le reste de ma vie quelque chose.
Mon psy m’a dit cette phrase magnifique : « le mental c’est quand ça vous arrange et la conscience, c’est ce qu’il faut faire » »